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 La Fraterie

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2 participants
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Nico38

Nico38


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Age : 33
Date d'inscription : 22/12/2006

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MessageSujet: La Fraterie   La Fraterie EmptyLun 25 Déc - 0:52

Je m’éveille. Lentement je ressens quelque chose de moelleux sous mon corps engourdi par dix longues heures de sommeil. Tandis que les rêves dont je sors se meuvent en pensées banales, je remonte la couverture et la rabas sur mon visage. Je veux encore me reposer. Malgré mon désir de rester enveloppé dans cette douce félicité qu’est le sommeil, je prends peu à peu conscience du monde qui m’entoure, comme chaque matin. Ma vision de la pièce se met en place. Je suis allongé par terre, sur un matelas de paille fourrée dans un épais tissu de récupération. Mes vêtements sont froissés en une boule sur laquelle j’ai posé ma tête hier soir, en me couchant. Je suis dans une cave. Pour une fois, j’ai dormi à l’abri.
Mes yeux refusent de se faire lourds, me forçant à observer la pénombre qui donne à la pièce une atmosphère comparable à celle qui occupe constamment mon esprit. L’ombre. Ma seule alliée…
Instinctivement mon regard se pose sur la dague au manche d’onyx qui se trouve à coté de moi, à portée de ma main. L’unique rayon de soleil qui filtre au travers du rideau noir se reflète sur sa lame, la faisant scintiller d’un éclat sinistre.
Déjà, l’énergie chemine lentement le long de mon corps, puis de mes bras, puis de mes jambes. Je suis forcé de me lever. Après un habillage rapide, je saisis mon arme et m’empresse de quitter l’endroit dans lequel je n’ai, si je puis dire ainsi, pas été invité. Mon corps frêle se faufile par la petite fenêtre qui donne sur l’extérieur. C’est par cette même fenêtre que j’étais entré par effraction hier, le soir tombé.
Si ce jour avait été semblable à tous les autres, je marcherais en ce moment vers l’Est, pour rejoindre la Grande Rue dans l’espoir d’obtenir quelques pièces. Mais aujourd’hui, tout est différent. Aujourd’hui, je commence mon travail. Aujourd’hui, je trotte vers un but précis. Un but qui me rapportera gros. Au Sud se trouve une petite auberge d’apparence très soignée. Du moins, c’est l’impression qui se dégage du rez-de-chaussée… en revanche, personne, ou presque, ne trouve le courage de descendre au sous-sol. Aucun de ceux qui ont osé y pénétrer n’a eu le privilège d’emprunter l’escalier en sens inverse. Pourtant, je vais m’y risquer. Je parle de risque, mais puis-je me permettre d’employer ce terme sans romancer mon récit ? La vérité est que je ne cours que peu de danger. On m’y attend.
Tandis que je m’efforce de contenir mon empressement en maîtrisant ma démarche, je vois les rues et les boutiques défiler à la mesure de mes pas. L’auberge n’est plus qu’à deux kilomètres. Sur mon chemin je croise un armurier ambulant. Il m’interpelle. Malgré ma précipitation, je ne peux me retenir de lécher du regard les lames argentées qui ornent l’étalage de velours rouge. Je m’arrête devant l’homme.
« Vous cherchez sans doute un instrument, noble citoyen… ?
Noble citoyen… cette appellation honorable ne me convient pas vraiment, mais je n’en dis rien, bien sûr. Je réponds d’un ton enjoué et bonhomme.
- Cela dépend beaucoup de la qualité et du prix de ceux-ci, dis-je en affichant un large sourire.
- Un client difficile, n’est ce pas ? Répond-il avec la même voix pleine de convivialité.»
J’achète un jeu de petits couteaux affûtés à l’extrême. Ce sont des armes de lancer. Après avoir payé en fausses pièces, je passe mon chemin d’un air détaché, et dirige à nouveau mes pas vers la taverne. Je suis en avance, mais Nérad n’est pas assez commode pour tolérer quelque incartade à la ponctualité… je préfère donc être là-bas avant l’heure prévue. Ainsi je n’aurais qu’à attendre un peu avant de pénétrer dans le quartier général de la Fratrie.
Plus que cinq cent mètres. J’aperçois l’enseigne de l’Elfe Frivole. C’est ici qu’a lieu le rendez- vous. Je cours presque.
J’y suis. Je me trouve juste devant la porte du rez-de-chaussée. Dans la pièce où je m’apprête à entrer se trouve un bar très réputé. Je lève les yeux et observe le cadran solaire qui est plaqué contre la façade avant du bâtiment. Il me reste une petite demi-heure. Juste le temps de m’asseoir et de boire une cervoise. J’entre. Je choisis la table du fond. Presque aussi tôt, une charmante serveuse court-vêtue s’approche et me dicte la liste des bières. Je choisis la plus petite pinte, car il ne me reste plus beaucoup de fausses pièces.
Tandis que j’avale la boisson, j’écoute les gens parler autour de moi. Un peu plus loin, il y a une table occupée par des hommes vêtus de robes bleues marine. Leurs visages sont recouverts de capuchons. Ils chuchotent. Je remarque que personne ne se risque à essayer de les entendre. D’ailleurs, je suis également le seul à les regarder. Je surprends celui de droite en train de caresser machinalement la poche de son habit. Ses doits s’ouvrent et se ferment sur quelque chose de dur.
« Cela nous fera 2 sous, mon bon monsieur !
C’est la voix de la serveuse. Je tourne brusquement la tête, interrompu dans mes pensées.
- Quelque chose ne va pas, mon bon monsieur ?
- Je me perds dans d’inutiles pensées, gente dame. Rien qui ne vaille la peine pour vous d’user votre salive, dis je en affichant un sourire amical.
Puis je fouille dans ma poche et lui tends la somme demandée. Elle attrape la monnaie, se retourne, et s’en va. Après quelques mètres, elle ralentit… puis s’arrête soudainement. Avec horreur, je la vois examiner les pièces. Elle reste immobile. Après quelques secondes, elle murmure :
« Pas de cela ici monsieur…
Je suis démasqué.
- Venez avec moi, lance-t-elle d’un ton qui n’a plus rien de la voix cristalline qu’adoptait la femme en tant que serveuse sympathique.
- Et si je préférais courir ?
- Je ne ferais pas cela si j’étais vous.
- Mademoiselle, ne songez pas à prévenir qui que ça soit. Là ou je m’apprête à aller, aucun garde n’osera s’aventurer…
- Peut-être parle-tu du sous-sol, Mantik ?
- Comment…
- Ton nom est inscrit sur la dague que tu gardes dans ta poche droite. Viens avec moi.
- Et comment m’y obligeras-tu ?
- Tu vas me suivre de ton plein gré, car tu es ici pour cela.
Soudain, je comprends où elle veut en venir. Elle compte m’amener au sous-sol… auprès des siens. Avec un sourire, je me lève et la suis.
Durant la longue descente de l 'escalier qui nous mênera aux quartier général de la Fraterie, elle m 'explique que le bar sert de gagne-pain à l 'organisation. Celle-ci conte également de nombreux tueurs à gage, ce qui apporte un financement considérable.
La Fraterie fut créée lorsque plusieurs criminels décidèrent d 'unir leurs taents dans une optique d 'entraide. Malgrès quelques coups-bas, les relations restaient assez honnêtes au sein de l 'association. Ils étaient à présent une trentaine. Par des moyens illégaux tels que le vol, l 'arnaque, la traîtrise ou le meurtre, ils parvenaient à se sortir mutuellement de leur misère. Et ils faisaient peur. Cependant, jamais ils n 'avaient cessé de chercher de nouveaux membres. D 'ici peu, j 'en serais. J 'agirais en temps que tueur à gage... s 'ils jugent que je suis apte à cela.
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Titelouve
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Titelouve


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MessageSujet: Re: La Fraterie   La Fraterie EmptyJeu 28 Déc - 15:00

Très joli texte! bravo!!
Je présume que tu es adepte de fantaisie. Quels sont tes sagas préférées?
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Nico38

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MessageSujet: Re: La Fraterie   La Fraterie EmptyVen 29 Déc - 12:17

Merci Very Happy
Je suis adepte de toutes sorte de genre littéraire mais c'est vrai que la fantaisie et la science fiction me passionne.
J'ai lus Yvain le Chevalier au Lion, la série des princes d'Ambre de Roger Zelazni ....
Je conseil surtout "Pug l'Aprenti", "Milamber le mage", "Silvethorn", un autre [me souviens plus le nom xD], et la suite de deux bouquins "Le boucanier du Roi" bounce
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Titelouve
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MessageSujet: Re: La Fraterie   La Fraterie EmptyVen 29 Déc - 13:14

Pug l'apprenti j'ai lu le premier, c'est vrai qu'il est pas mal.
Moi de façon générale je lis plus de la fantaisie pour jeune (ados) que pour adultes, mais un pote m'a prêté la série du Trône de fer, et c'est vraiment grandiose!!!
Je te les conseille vraiment Very Happy
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Nico38

Nico38


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MessageSujet: Re: La Fraterie   La Fraterie EmptyVen 29 Déc - 18:23

J'irais voir sa en ville a la fnac pour lire le début et si sa m'accroche je le prend Smile merci.
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MessageSujet: Re: La Fraterie   La Fraterie Empty

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